lundi 20 juin 2016

Tous en selle


Avec presque 3 millions de vélos  vendus en 2015 en France, on peut dire que la bicyclette a le vent en poupe.

Cependant je m'interroge. Est-ce lié à l'augmentation du prix des carburants ou bien la fibre écologique qui sommeil en nous ou bien plus prosaïquement une réelle volonté de changer ses habitudes de transport et se faire du bien par la même occasion.

A mes yeux, c'est donc quand même plutôt bon signe. Notre environnement quotidien, fait de nuisances sonores et de taux de pollution important, va-t-il durablement se métamorphoser ? Je veux y croire, car de nombreux indicateurs vont dans ce sens.



- Le gouvernement encourage d'ailleurs la pratique de la bicyclette pour se rendre sur son lieu de travail et indemnise l'employé courageux qui s'y rend (à  0.25 euros du kilomètre cela contribue à modifier nos comportements) et il indemnise aussi l'employeur qui met à disposition de ses  employés, des vélos pour le trajet domicile travail, par le jeux de réductions d'impôts.

- Les artisans du cycle, de plus en plus nombreux, s'installent dans différents endroits de France et proposent ainsi une offre à la carte avec des vélos faits sur mesure, à l'exemple des cycles Victoire à Clermont-Ferrand ou les cycles La fraise à Roubaix.

- Les industriels de leur côté rivalisent d'ingéniosité et proposent des vélos de villes et équipements adaptés et agréables.

- Les associations aussi font la part belle au vélo, avec des ateliers d'auto-réparation et des ventes de vélos anciens entièrement révisés.

- Les nombreuses manifestations vélocipédiques qui fleurissent un peu partout nous conduisent aussi à chausser un peu plus souvent notre machine.

On peut donc mesurer à quel point notre cher vélo devient populaire. Ces multiples facteurs en sont la conséquence. Le vélo c'est vraiment pas sorcier, puisque deux jambes suffisent pour le faire avancer.






lundi 13 juin 2016

Une belle randonneuse

Voici une très belle randonneuse artisanale, issue des ateliers Léger, de Montreuil.
Pas besoin de mots. Les images se suffisent à elles-mêmes.








dimanche 12 juin 2016

Bien plus qu'une sonnette.


Je viens de trouver la sonnette que je voulais installer sur ma randonneuse Tendil.

Elle est belle, légère et elle tînte bien. C'est une sonnette des années 1950 de la marque SONN-NET. Elle a dû en faire des kilomètres. Elle en a vu du paysage. 
C'est indispensable une sonnette. Pour se faire entendre et manifester sa présence. Car il faut se faire une place dans cette société polluée et bruyante.

Imaginez-vous un monde sans voitures. Un monde silencieux, où les gens prendraient leur temps. Tout serait différent.

Notre arme, c'est donc ce klaxon. Tel un cri qui sort de nul part, elle nous protège et éveil aussi la curiosité de ceux et celles qui l'entendent. Et si elle redonnait le goût de faire du vélo. Ne serait-ce que pour aller au travail, c'est déjà un premier pas.

Faire du bruit, éveiller les consciences, fendre le vent et inviter dans notre sillage les hommes et les femmes qui ont le désire d'un autre monde où la bicyclette aurait la place qu'elle mérite.


mardi 7 juin 2016

Jamais sans ma carte


J’ai beau avoir un bon sens de l’orientation, je ne fais aucune sortie sans une carte topographique, héritière de la fameuse carte d’état major.
Cette carte est utile et indispensable, à différents niveaux. En premier lieu, pour ne pas se perdre et éviter ainsi d’allonger inutilement le parcours. C’est donc un support que j’affectionne. Non pas que je déteste les nouvelles technologies, mais l’avantage d’une carte papier c’est qu’elle ne tombe jamais en panne. Elle s’abîme certes, mais on peut la remplacer pour un coût très modique.
Et puis cette carte papier est riche d’enseignements, elle informe sur les distances qui nous séparent d’un point à un autre, c’est bien là l’un de ses principaux intérêts, mais elle nous dit également beaucoup de choses, sur le monde qui nous entoure.

Je vous propose donc, un petit passage en revue des principales caractéristiques :

L’orographie, représente les formes du terrain par courbes de niveau et ombrage, ainsi que les rochers, falaises et talus.

A travers l’hydrographie, le moindre cours d’eau, lacs, étangs et côtes sont facilement identifiés.

La planimétrie représente quant à elle, l’ensemble des constructions, routes, chemins, villes, hameaux, ouvrages d’art et voies ferrées.

La végétation est également représentée, que cela soit un bois, des broussailles, des vergers et vignes.

Divers renseignements à caractère administratif sont aussi indiqués et bien entendu les noms des lieux, c’est la toponymie.

On peut ainsi mesurer l’importance pour le randonneur à vélo d’avoir sous la main une carte qui lui offre ainsi la possibilité de bien connaître sa région.
Utile donc, pour ne pas passer à côté d’un beau monument, pour s’arrêter dans un lieu paisible et sympathique, elle est de tous mes périples. Je suis persuadé que vous ne regarderez plus votre carte de la même manière.