Dans ces belles montagnes d'Auvergne |
Sur ma randonneuse, je m'évade du tumulte abrutissant de ma vie de citadin. Cette belle période d'automne est l'occasion de sorties dans une ambiance assez particulière.
Plus que jamais, j'ai besoin d'air, de cet air qui caresse notre visage lorsque l'on roule, et de celui qui nous freine ou qui nous pousse parfois et qui nous fait avancer plus ou moins vite. De cet air aussi chargé d'odeurs automnales aux abords des fôrets avec ces effluves de champignons qui titillent nos narines.
Cet élément invisible pourtant, se manifeste à mon plus grand bonheur. Il me montre que j'existe, que je suis bien vivant. Il participe aussi, à sa manière à mes différentes sorties. C'est pour moi un accompagnateur discret et généralement silencieux.
Seulement, je ne suis pas seul a avoir besoin d'air, je le partage volontiers avec mon fidèle destrier. Puisque sans air, je ne peux pas aller bien loin. Je veux parler cette fois de l'air fabriqué par la simple pression de ma pompe et qui va venir gonfler mes pneumatiques.
L'homme est un génie, il a su créer l'instrument pour capturer et dompter cette masse invisible et la mettre en cage. Merci à dame nature, merci à ces grands inventeurs, sans qui aujourd'hui mes périples seraient vraiment différents.
Document extrait du site des vélos Lyonnais |
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