mardi 7 juin 2016

Jamais sans ma carte


J’ai beau avoir un bon sens de l’orientation, je ne fais aucune sortie sans une carte topographique, héritière de la fameuse carte d’état major.
Cette carte est utile et indispensable, à différents niveaux. En premier lieu, pour ne pas se perdre et éviter ainsi d’allonger inutilement le parcours. C’est donc un support que j’affectionne. Non pas que je déteste les nouvelles technologies, mais l’avantage d’une carte papier c’est qu’elle ne tombe jamais en panne. Elle s’abîme certes, mais on peut la remplacer pour un coût très modique.
Et puis cette carte papier est riche d’enseignements, elle informe sur les distances qui nous séparent d’un point à un autre, c’est bien là l’un de ses principaux intérêts, mais elle nous dit également beaucoup de choses, sur le monde qui nous entoure.

Je vous propose donc, un petit passage en revue des principales caractéristiques :

L’orographie, représente les formes du terrain par courbes de niveau et ombrage, ainsi que les rochers, falaises et talus.

A travers l’hydrographie, le moindre cours d’eau, lacs, étangs et côtes sont facilement identifiés.

La planimétrie représente quant à elle, l’ensemble des constructions, routes, chemins, villes, hameaux, ouvrages d’art et voies ferrées.

La végétation est également représentée, que cela soit un bois, des broussailles, des vergers et vignes.

Divers renseignements à caractère administratif sont aussi indiqués et bien entendu les noms des lieux, c’est la toponymie.

On peut ainsi mesurer l’importance pour le randonneur à vélo d’avoir sous la main une carte qui lui offre ainsi la possibilité de bien connaître sa région.
Utile donc, pour ne pas passer à côté d’un beau monument, pour s’arrêter dans un lieu paisible et sympathique, elle est de tous mes périples. Je suis persuadé que vous ne regarderez plus votre carte de la même manière.

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