dimanche 1 mai 2016

Ma première randonneuse




J'ai toujours aimé les vélos. Mais j'avoue que depuis quelques temps mon regard est différent et s'est posé sur une catégorie de vélos que l'on surnomme randonneuses.
Au fil de mes recherches, j'ai plongé dans un autre univers. Celui des belles machines, qui invitent au voyage, à la flânerie et aux promenades au long cours.
Je me suis donc documenté et j'ai découvert ce monde un peu à part, mais ô combien attachant.
A l'instar des célèbres cadreurs Herse et Singer, j'ai pu voir des vélos extraordinaires. Malheureusement mes finances actuelles ne me permettent pas un tel investissement. Ce n'est pourtant pas le désir qui me manque. Mais pour le moment, ce n'est pas raisonnable je crois. 
Je ne pourrai donc sans doute jamais acquérir de telles pièces, tellement leur côte flambe. Les cyclomotoristes Américains et Japonais font un peu monter les enchères. Il existe aujourd'hui encore des possibilités pour se faire construire sa randonneuse sur mesure. Il y a bien sûr les prestigieuses randonneuses Berthoud, la confrérie des 650 propose également l'acquisition de belles machines à un prix négocié, mais on assiste aussi aujourd'hui à l'émergence d'artisans cadreurs comme les cycles Victoire à Clermont-Ferrand ou la Fraise cycle à Roubaix. Mais là encore il faut disposer d'un budget important pour construire la machine de ses rêves.
Prudemment, sagemment, je me suis tourné vers une randonneuse ancienne, donc d'occasion et j'ai eu cette chance incroyable d'acquérir rapidement ma randonneuse. Celle dont j'avais rêvé sans toutefois jamais m'imaginer que j'allais la trouver.
C'est une randonneuse Tendil, des années 1950 et dans un état de conservation assez exceptionnel. La qualité de fabrication de départ, en est responsable pour beaucoup je crois.
Lorsque je l'ai rangée dans mon garage, j'étais sur mon petit nuage. Elle est restée là, plusieurs semaines sans que je n'ose la toucher. J'avais un peu peur de ne pas être à la hauteur. Il me fallait aussi réaliser qu'elle était bien à moi, que ce n'était pas une photo de catalogue. 
Ce dimanche, j'ai enfin osé faire un nettoyage en douceur, à l'eau chaude et au savon noir, puis un petit passage de cire d'abeilles sur le cadre. Pour le reste, c'est un travail de patience pour faire briller ses garde-boue martelés, ses jantes, son guidon...
Voilà, j'ai osé. Je me suis approprié ma randonneuse. Je n'en reviens toujours pas. J'ai cependant encore pas mal de travail, puisqu'il me faudra trouver de nouveaux pneus et une belle guidoline marron.
J'arrête pour ce soir, j'ai ma dose d'émotions. Elle vient de regagner son lieu de stockage.

Randonneuse 650B - Tendil 

Garde boue "Comodo"






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