samedi 28 mai 2016

Voyages intérieurs

Photo Lovely Bicycle
Le vélo a cette déconvenue, qu'il est un sport de solitaire. On est seul sur sa randonneuse, on avance, on souffre en silence. Heureusement que les haltes permettent de retrouver ses semblables. Mais, c'est la discipline qui veut cela. Non pas que l'on fasse volontairement le choix de s'isoler, en ce qui me concerne on ne peut être qu'un sur ma randonneuse. Alors, bien sûr je reste concentré lorsque je pédale, je regarde le paysage, je consulte ma carte I.G.N. et mon esprit parfois...souvent vagabonde.


Et si il y avait un pont entre nous tous. J'irai volontiers changer d'air et de contrée. J'ai la folle envie de ressentir la chaleur étouffante d'une sortie en randonneuse sur les terres rouges australiennes et qui sait, rouler en compagnie des kangourous. Puis soudain, j'ai besoin d'un grand bol d'air frais, en l'espace d'une seconde me voilà sur les côtes Irlandaises. Je goûte alors à la verdure omniprésente, ses routes vallonnées et sinueuses et me voilà propulsé par une rafale de vent dans ce Japon que j'affectionne, au printemps, les cerisiers sont en fleurs et le mont Fuji en perspective. Une quiétude qui apaise.

Photo "Grand Bois"

Ces ponts imaginaires me conduisent loin parfois. Cela me réconforte de m'imaginer qu'ici en France et ailleurs dans le reste du monde il y a des hommes et des femmes qui roulent en randonneuse. Je ne suis pas seul, nous ne sommes pas seuls. Cela donne davantage de courage et d'élan. Le fait de penser à vous, c'est votre voyage qui accompagne le mien. Je vis mille périples en même temps. La liberté n'a pas de frontière, elle est universelle.

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